Titres :
- Hume, humain
- Le marché a su réagir
- Le plus beau cadeau du monde
- Cadenas d'amour
- Les loups-gourous
- Sous mes doigts
- L'énergie d'amour
- Cellules
- Lâcher tout
- Annie
- La souris a peur du chat
Crédits :
Joel Favreau: Voix, guitares
Lucien Favreau: Arrangements, piano, claviers
Guillaume Lefebvre: Batterie
Thomas Bernardini: Basse, arrangements cordes
Vincent Fabert: Guitares
Matteo Michelino: Guitares, viola
Enrique Lazzarotto: Cavaqinho
Silvano Michelino: Percussions
Marie-Anne Favreau: Violon
Quatuor les Parisiennes:
Emelyne Chirol: Violon
Florence Veniant: Violon
Sophie Durteste: Alto
Emma Piettre: Violoncelle
Lucien Favreau: Direction musicale
Leo Favreau: Direction artistique
Enregistré au RailRoad Studio
Prises son: Eric Gross
Mixage: Yves Jaget
Mastering: Simon Capony
Photos et conception de la pochette: Leo Favreau
Ce qu'en dit Bertrand Dicale :
Joel Favreau – Neuf
"On ne se lasse pas du soleil. On ne se lasse pas du droit regard de l’amour. On ne se lasse pas du sourire loyal du ciel bleu. On ne se lasse pas de Joël Favreau. Après tout, la providence nous l’a donné pour ça – elle a bien fait le cœur pour aimer et l’oiseau pour voler, non ? Il sait les meilleurs mots, les meilleures notes, les meilleures caresses de la musique et de la voix sur la peau brûlée du monde. Ses chansons ont toujours eu une vertu consolatrice, comme s’il était chamane, frérot, copilote ou maman, un de ces métiers scellés par la confiance et par la plus patiente fidélité. Oui, Joël Favreau fait du bien quand il chante. Ce n’est évidemment pas le grand bien claironnant des appels au monde entier, ni le bien tout excité des distributions gratuites de grands mots, mais le bien discret et doux des mélodies et des vers qui accompagnent longtemps. Quand on sort de son album, c’est comme si l’on reprenait la route avec l’intérieur tout reconstruit. Il ne s’agit pourtant pas de l’application d’une formule magique et souveraine : il n’y a là qu’une poésie juste, des compositions limpides, l’amour de la musique et l’amour des gens – Joël Favreau vous dira que c’est la même chose. Jadis – il y a un siècle ou il y a une semaine, on se perd toujours dans les calendriers de l’amitié –, ce beau jeune homme à cheveux blancs et aux yeux clairs fut la seconde guitare derrière le Bon Maître. À l’époque, il avait mis entre parenthèses sa carrière d’auteur-compositeur-interprète pour accompagner Georges Brassens et cela en disait long sur lui : il ne roulerait jamais du tambour pour annoncer qu’il avait songé trois chansons, il n’emboucherait jamais les trompettes de sa renommée pour signaler qu’il aller marcher un peu sur l’eau, il ne confondrait jamais la première personne du singulier et la touche cap-lock de sa guitare… Disons-le tout net : cet homme-là est aussi humble que doué, aussi généreux que fervent. Il n’avait pas publié d’album de ses chansons depuis quelques lustres et, même si l’on ne regrettera jamais tout le temps qu’il a passé à chanter l’œuvre de Brassens, c’est forcément une fête qu’il soit revenu à lui. En onze chansons, il passe du minuscule au sidéral, de l’humilité de l’autoportrait à la compassion du portrait, des inquiétudes politiques aux certitudes du sentiment, des questions spirituelles aux réponses de l’amour. Chansons neuves ou retour de La souris a peur du chat (classique post-soixante-huitard finalement immortel), ce bouquet d’onze œuvres douces est à la fois élan, consolation et partage. Des bossa nova d’ici, des blues universels, des splendeurs guitariennes, des printemps du cœur : Neuf est comme un cadeau qu’un ami nous glisse dans la poche alors que, tout autour, la meute beugle « bon anniversaire » en poussant une Merco dans le salon ; quand tout le monde est reparti, on a pour soi ce cadeau superbe, intime, amoureux, inspirant. Merci, Joel".
Bertrand Dicale
Informations complémentaires
Poids | 0060 g |
---|---|
Dimensions | 7 × 140 × 125 mm |